Cancer du côlon

Le cancer du côlon se développe à partir de la muqueuse du «gros intestin» ou côlon. Dans 70% des cas, la tumeur se développe dans le sigmoïde.



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Tumeur de l'appareil digestif - Maladie du côlon et du rectum

Le cancer du côlon se développe à partir de la muqueuse du «gros intestin» ou côlon. Dans 70% des cas, la tumeur se développe dans le sigmoïde (boucle localisée dans la fosse iliaque gauche). Les cancers du côlon et du rectum étant assez identiques, on les regroupe sous le terme de cancer colorectal. Il s'agit toujours d'une tumeur maligne ; adénocarcinome liebekunien, développé à partir de la muqueuse.

Épidémiologie

C'est le second cancer, en termes de fréquence, chez la femme (après le cancer du sein) et le troisième chez l'homme (après le cancer du poumon et celui de la prostate) [1]. Les cancers coliques ont une fréquence élevée en France : chaque jour, 100 personnes apprennent qu'elles ont un cancer colorectal. Plus précisément, on découvre 33 000 nouveaux cas par an, et 16 000 personnes en meurent[2]. Chez les non-fumeurs, ils sont la seconde cause de mortalité par cancer. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes (taux d'incidence de 40 et 27 pour cent-mille, respectivement[3]. En Afrique et en Asie, il y a nettement moins de cancers colorectaux qu'en Europe du Nord ou aux États-Unis (jusque 20 fois moins). De plus, les émigrants qui quittent un pays pauvre pour un pays où le risque est important, voient leur taux de cancer colorectal augmenter dans les 10-20 ans qui suivent leur migration. Ces faits suggèrent que le mode de vie, alimentation et efforts physiques, joue un rôle important sur le risque de cancer. Ceci conduit à penser qu'une prévention efficace est envisageable (voir bas de page).

Il s'agit principalement d'un cancer de l'âge mûr, près de 85 % des cas survenant après 65 ans[4]. Sa fréquence semble augmenter[4].

Les formes héréditaires (transmission mendélienne) sont rares (moins de 5% des cas) même si un antécédent familial est retrouvé dans près d'un cinquième des cas[5]. Les formes familiales seraient de meilleur pronostic[6].

Causes ou facteurs de risques

On sait que des causes environnementales sont aussi en jeu ;
Une alimentation riche en graisse d'origine animale prédispose à ce cancer, soit directement à cause de la richesse de celle-ci, soit à cause de substances toxiques persistantes lipophiles (solubles dans le gras) (certains pesticides, certains organochlorés, dont les Poly Chloro Biphenyls (PCB)... ), apportées par cette alimentation (viande, chair de mammifères marins, poissons gras ou localisé en tête de la pyramide alimentaire).

Les PCB non passés dans le sang ou évacués via les excréments sont potentiellement en contact avec la muqueuse intestinale durant 1 à 2 jours, ce qui leur laisse le temps d'agir comme cancérogènes. Une équipe médicale[9] a établi en 2007 qu'un taux sanguin élevé de contaminants de type PCB exposait à un risque accru de cancer colorectal. C'est la conclusion[10] d'un suivi de 208 patients atteints de ce cancer ; ils présentaient en moyenne des taux de PCB doubles de ceux relevés dans la population (moyenne). En Catalogne, cette étude a estimé qu'un adulte moyen absorbait de très faibles doses de PCB (3, 5 pico grammes de PCB par kilo de poids corporel), mais ces molécules étant stables, actives à faible dose, et particulièrement bioaccumulables, elles semblent capables d'induire des mutations génétiques (cette étude montre une relation directe la mutation de l'oncogene K-Ras et le degré d'exposition aux PCB, de même pour le gène suppresseur de tumeur «P53»). Ces chercheurs et bien d'autres plaident pour une meilleure évaluation du risque induit par une exposition à de faibles doses de certains polluants et de synergies entre ces polluants ou entre ces polluants et d'autres molécules.

Diagnostic

Signes fonctionnels

Un cancer colorectal ne donne pas nécessairement des signes. C'est pourquoi, après cinquante ans, on recommande des tests de détection.

Il peut se manifester par :

Les symptômes sont fréquemment moins spécifiques, avec, par exemple :

Examen clinique

Il est , en règle général, décevant. Le toucher rectal permet, par un doigt ganté introduit dans l'anus, de chercher d'envisageables anomalies rectales. Rapide et peu coûteux, cet examen ne détecte que des anomalies aux alentours du rectum (dépistage de 30% des tumeurs rectales).

Examens complémentaires

Coloscopie

Colorectal cancer endo 2.jpg

La colonoscopie (ou coloscopie) est l'examen de référence : une sonde (long flexible enrobé de plastique) est insérée par l'anus puis glissée progressivement dans l'intestin, le plus fréquemment au cours d'une anesthésie générale. Il permet d'observer la muqueuse de l'anus jusqu'à la jonction iléo-colique, au niveau du cæcum et de l'appendice, et de faire des prélèvements. Si on constate un polype, ce dernier est retiré entièrement et sera analysé au laboratoire par histologie, et son exérèse diminue énormément le risque de cancer (voir ci-dessous le paragraphe Prévention). La sigmoïdoscopie, un examen plus rapide et moins complet, utilise une courte sonde semi-rigide qui permet l'exploration du rectum et du côlon sigmoïde, mais pas du restant du côlon.

Le tissu des prélèvements est inclus dans un bloc de paraffine pour en extraire des coupes fines de quelques micromètres. Après coloration, ces coupes sont examinées au microscope par un médecin spécialisé en anatomo-pathologie (ou histologie). Cet examen sert à classer le prélèvement suivant la forme de la tumeur et le type des cellules.

On trouve le plus fréquemment dans l'intestin des adénomes (= polypes adénomateux). Reconnu comme bénin, le polype risque d'évoluer vers un cancer si on le laisse en place, s'il est gros (plus d'un centimètre de diamètre), et/ou s'il est villeux (=avec des villosités). Les petits polypes et les polypes tubulaires présentent moins de risques. On trouve aussi des polypes hyperplasiques reconnus comme quasiment sans risque. Enfin, on trouve dans les côlons des adénocarcinomes qui sont les véritables cancers, dont les cellules dysplasiques franchissent la lamina propria. Ce premier stade de l'invasion peut évoluer pour s'étendre à d'autres organes et conduire à la naissance de métastases hépatiques le plus fréquemment, qui provoquent la mort plus souvent que la tumeur d'origine.

Radiologie

Le coloscanner

Aujourd'hui le diagnostic en imagerie repose sur l'utilisation de la tomodensitométrie ou scanner en s'aidant d'une technique de distension colique. Cette technique spécifique justifie le terme spécifique de coloscanner. La distension peut se faire avec un lavement à l'eau ou avec une insufflation gazeuse.

Le lavement baryté

La radiographie après lavement au sulfate de baryum (appelé fréquemment lavement baryté)  : le baryum, particulièrement lourd, est opaque aux rayons X. Cette technique est nettement moins performante que le coloscanner et va progressivement disparaitre dans cette indication.


D'autres types d'examens sont peu utilisés, trop coûteux, trop nouveaux, ou pas suffisament spécifiques ou sensibles (vidéocapsule, PET, CEA…).

Anatomopathologie

Les adénocarcinomes représentent 95% des cas, dont 17% d'adénocarcinomes colloïdes ou mucineux.

Pronostic

La seule classification utilisée en préopératoire est la classification TNM dont la 6e version date de 2002.

Classification TNM

T (tumeur)

N (ganglion)

M (métastase)

Stadification

À partir des données de la classification TNM, les cancers du côlon sont classés en 4 stades. Les chances de guérison fluctuent énormément du stade I au stade IV. Pour chacun des stades est noté entre parenthèses le taux de survie cinq ans après le traitement[14]. La stratégie thérapeutique est aussi adaptée à chacun de ces stades.

Le pronostic est plus mauvais en cas d'occlusion ou de perforation, de cancer colloïde muqueux ou indifférencié. Il est meilleur en cas de phénotype RER+ (MSI).

Traitement

Lorsque le cancer est détecté à un stade précoce, on le guérit (90% de guérisons pour les stades I). Si le cancer est découvert tardivement, les chances de guérison sont bien plus faibles (moins de 5% de guérison au stade IV). Le premier traitement est la chirurgie, qui permet d'enlever la tumeur et les ganglions environnants (curage ganglionnaire). (Les cancers particulièrement superficiels sont quelquefois complètement réséqués par voie endoscopique, sans chirurgie complémentaire indispensable s'il n'y a pas franchissement de la muqueuse musculaire). On y associe des traitements adjuvants : chimiothérapie, si le curage contient des métastases ganglionnaires ou s'il existe des métastases hépatiques ou pulmonaires; radiothérapie si l'exerèse chirurgicale n'a pu être totale, avec reliquat tumoral individualisé sur un organe vital.

Dans le cas du cancer du bas rectum, la présence de ganglions visibles sur le scanner ou l'échœndoscopie est une indication de radio-chimiothérapie préopératoire.

Méthodes thérapeutiques

Endoscopie

Tout polype retiré en endoscopie est étudié en anatomie pathologique. La présence de dysplasie (état précancéreux) ou de cancérisation particulièrement superficielle (pas d'envahissement de la musculaire muqueuse, autrement dit stade Tis) fait que la résection endoscopique est curative. La présence de cancer sur une berge d'exérèse ou un envahissement en profondeur (stade T1 ou plus) entraine une indication de chirurgie complémentaire systématique (sauf si l'état général du patient ne le permet pas).

Chirurgie

L'objectif de la chirurgie est d'enlever la tumeur et les ganglions qui sont autour par curage ganglionnaire. Les ganglions accompagnant les vaisseaux sanguins irriguant le côlon (situés dans le mésocôlon, lame graisseuse s'étendant entre l'aorte et le côlon), on se trouve par conséquent à enlever un segment de côlon et non simplement la tumeur. L'exérèse, pour être suffisante, doit emporter au moins 5 cm de côlon de part et d'autre du cancer, et au moins 12 ganglions dans le curage.

Du fait de l'anatomie vasculaire du côlon, les interventions les plus fréquemment pratiquées sont :

Enlever la tumeur est le moyen le plus rapide et le plus efficace d'éliminer le cancer. Cependant, si la tumeur a déjà envoyé des métastases loin du côlon, l'exerèse chirurgicale ne suffit pas à guérir le malade.

Ces interventions peuvent être faites par laparotomie (ouverture du ventre) ou par cœlioscopie (on travaille dans un ventre gonflé par du CO2 grâce à des instruments introduits par des orifices de 1 cm. Le cancer est sorti par une petite incision à la fin de l'intervention).

La présence d'une incontinence anale non curable, de complications du cancer à type d'occlusion ou de perforation, ou l'impossibilité de conserver le sphincter anal, amènent à pratiquer une stomie (ou anus artificiel)  : le côlon est abouché à la peau de l'abdomen, et les selles sont récupérées dans une poche que le patient positionne lui-même l'ensemble des jours ou l'ensemble des 3 jours. Les appareillages aujourd'hui disponibles assurent un confort de qualité.

S'il y a découverte de métastases hépatiques au cours de la chirurgie d'un cancer du côlon, la résection est envisagée : de façon synchrone (dans le même temps opératoire) si l'exérèse apparaît facile, de façon métachrone (plus tard) en cas de métastases multiples. De récentes études ont montré que la taille et le nombre de lésions avaient peu d'influence sur la survie après chirurgie. Certaines techniques comme l'échographie préopératoire, la chimiothérapie néoadjuvante (avant la chirurgie hépatique) mais aussi l'embolisation de la branche de la veine porte du segment atteint, la radiofréquence, permettent d'augmenter le nombre de patients opérables de leurs métastases et la précision du geste chirurgical.

Si le patient n'est pas opérable, des alternatives existent : chimiothérapie ou plus récemment l'application de traitements physiques sur les métastases (ablation par radiofréquence, traitements thermiques). Les métastases pulmonaires d'un cancer colorectal doivent elles aussi être opérées lorsque c'est envisageable. Dans le cas opposé, ici aussi chimiothérapie et traitements physiques sont envisageables.

Chimiothérapie

La chimiothérapie consiste à administrer au malade un médicament cytotoxique conçu pour tuer les cellules cancéreuses. Ce traitement, lorsqu'il est efficace, peut éliminer les métastases ou empêcher leur apparition et/ou rétrécir les tumeurs ou ralentir leur croissance. La chimiothérapie est le plus souvent un traitement adjuvant effectué en plus de l'opération chirurgicale pour augmenter les chances de succès. Quelquefois aussi le traitement est palliatif lorsque la chirurgie est impossible, ou sert à diminuer la taille de la tumeur avant l'opération (néo-adjuvant).

Les drogues les plus utilisées sont :

Le risque d'alopécie est plus faible sous oxaliplatine que sous CPT11. Par contre, on observe des neuropathies invalidantes sous oxaliplatine responsables de dysesthésies (fourmillements) au niveau des doigts et des orteils, quelquefois invalidantes et prolongées.

Il existe en France aujourd'hui deux médicaments "spécifiques" donnés en association avec le 5-FU : l'Erbitux® fabriqué par le laboratoire allemand Merck et l'Avastin® (laboratoires ROCHE). Un 3e médicament qui a reçu l'autorisation de mise sur le marché aux États-Unis arrivera bientôt en France : le Vectibix® (laboratoires AMGEN). Ces trois molécules sont dites "anticorps monoclonaux" et sont voisines dans leur action dans la mesure où elles inhibent l'action des facteurs de croissance cellulaire. L'Avastin® bloque le signal de prolifération des néo-vaisseaux irriguant les tumeurs (il bloque la néo-vascularisation). En empêchant la naissance de ces vaisseaux, on diminue l'apport sanguin vers la tumeur, par conséquent on limite son développement. De plus, il semblerait que ces molécules augmentent l'efficacité des chimiothérapies. Les effets secondaires sont moins lourds que les chimiothérapies conventionnelles. L'Erbitux® a pour effet secondaire principal la naissance d'un rash cutané pseudo-acnéique (qui marque fréquemment l'efficacité du traitement) de même que le Vectibix® dont le mécanisme d'action est particulièrement proche (anti EGFR). L'Avastin® quant à lui peut provoquer des saignements plus ou moindres mais aussi des retards de cicatrisation (il doit être arrêté deux mois avant une intervention). Ces anticorps, du fait de leur composition, ont cependant un risque d'accident allergique (choc anaphylactique) malgré tout particulièrement faible. En effet, ils sont produits à partir d'anticorps d'origine animale, le plus fréquemment, qui sont ensuite "humanisés", d'où le risque allergique. Ce n'est pas le cas du Vectibix®, car il dérive d'anticorps d'origine humaine : il n'y a par conséquent pas de risques d'allergie.

Radiothérapie

On irradie quelquefois la tumeur pour tuer les cellules cancéreuses, avant ou après opération chirurgicale. La radiothérapie peut être associée à une chimiothérapie qui sensibilise la tumeur à l'effet létal des rayons. La radiothérapie est le plus fréquemment utilisée pour les cancers du rectum, quelquefois en préopératoire. Dans les cancers du côlon, elle peut être utile si le cancer ne peut être réséqué en totalité du fait d'un envahissement (uretère, vaisseaux iliaques).

Soutien nutritionnel

Toute résection d'un cancer du côlon peut entraîner des diarrhées, quelquefois invalidantes. De même, les chimiothérapies utilisées provoquent fréquemment une accélération du transit. Les patients se voient par conséquent proposer un régime sans résidu plus ou moins restrictif : éviter de manger des crudités, des légumes riches en fibres ou des viandes en sauce peut perfectionner le confort de vie. De même des épaississants digestifs type Smecta ou des ralentisseurs du transit type lopéramide peuvent aider.

Soutien psychologique

Voir l'article Cancer > Soutien psychologique.

Stratégie thérapeutique

Cancer du côlon situé

Le traitement du cancer du colon situé est un traitement curatif. Le premier temps consiste a enlever la tumeur, le plus fréquemment au cours d'une chirurgie. Par la suite, un traitement adjuvant par chimiothérapie est proposée si le risque de rechute est important. En 2008 une chimiothérapie est proposée toujours quand il existe des métastases ganglionnaires (Stade III). En l'absence de métastases ganglionnaires, la chimiothérapie adjuvante est proposée dans les cas suivants :

  • T4N0
  • emboles lymphatiques
  • occlusion,
  • perforation
  • nombre de ganglions prélevés insuffisants
  • aneuploïdie

Dans ces deux cas le protocole de chimiothérapie généralement utilisé est le protocole FOLFOX4, une injection l'ensemble des quinze jours pendant 6 mois.

Cancer du côlon ou du rectum métastatique d'emblée

Cancer du côlon ou du rectum secondairement métastatique

Prévention du cancer colorectal

La majorité des cancers du côlon et du rectum pourraient être évités par une surveillance accrue, un mode de vie approprié et , certainement aussi, la prise orale de produits de chimioprévention.

Dépistage

Recherche de sang fécal

La recherche du sang fécal occulte (voir ci-dessus) est faite l'ensemble des 3 - 5 ans par test Hemoccult consistant à rechercher des traces de sang (humain ou animal) dans les selles : On étale soi-même légèrement de matière fécale sur un «carton» spécial, deux jours de suite. Plié, ce carton est envoyé au laboratoire pour y détecter du sang même en particulièrement petite quantité. On peut par conséquent détecter le saignement d'un polype intestinal (pas nécessairement cancéreux). Si ce test est positif, on le refait, et si la positivité se confirme, une coloscopie doit être faite.

Le test Hemoccult est le 1er outil de diagnostic utilisé lors des campagnes de dépistages. Cependant, ce test a des limites : le patient doit s'abstenir de manger des viandes peu cuites, boudin noir et toute source extérieure de sang dans les trois jours qui précèdent le test . Il est trop peu spécifique et sensible chez le sujet reconnu à risques où on préfère proposer d'emblée une coloscopie[4]. Sa sensibilité est , surtout, proche de 50%, ce qui veut dire qu'un cancer sur deux n'est pas détecté par ce test[23]. Elle est légèrement augmentée sur la dernière version du test , Hemoccult Sensa[24]. Cela reste, malgré tout, intéressant en termes de santé publique puisque le dépistage sert à diminuer de près de 16% la mortalité due à ce cancer[25].

Il existe des tests sur selles recherchant particulièrement des traces de sang humain (ou de protéines humaines). Ils seraient plus sensibles et plus spécifiques[24].

L'analyse spectrométrique (spectroscopie) d'un échantillon de selles grâce à un spectromètre à résonance magnétique serait "capable dans 95% des cas d'identifier à la fois la présence d'un cancer et de polypes précancéreux" selon l'Institut du Biodiagnostic de Winnipeg (Centre National de Recherches Canada) . Cette technique est en cours d'évaluation chez l'homme.

Colonoscopie

Il est recommandé, en première intention, chez les patients ayant des antécédents familiaux de cancer col-rectal et ceux qui ont eu une ablation de polype[26]. L'intervalle entre deux examens reste dicuté.

Autres

La recherche d'Acide désoxyribonucléique anormaux dans les selles pourrait être une technique alternative et serait plus sensible que l'Hémoccult[27].

Le coloscanner n'a pas été évalué dans le dépistage systématique.

Notes et références

  1. Boyle P, Ferlay J, Cancer incidence and mortality in Europe 2004, Ann Oncol, 2005;16 :481-8
  2. données Francim, 1995
  3. données CIRC 2002
  4. Ballinger AB, Anggiansah C, Colorectal cancer, BMJ, 2007;335 :715-718
  5. Lynch HT, de la Chapelle A, Hereditary colorectal cancer, N Engl J Med, 2003;348 :919-932
  6. Chan JA, Meyerhardt JA, Niedzwiecki D et Als. Association of family history with cancer recurrence and survival among patients with stage III colon cancer, JAMA, 2008;299 :2515-2523
  7. Communiqué CNRS
  8. Travaux publiés en ligne dans PNAS, par le Pr Daniel Louvard (CNRS et Centre de Recherche de l'Institut Curie) et l'équipe Spyros Artavanis-Tsakonas)  : Silvia Frea et al. «Notch and Wnt Signals cooperatively control cell proliferation and tumorigenesis in the intestine» ; Proc. Natl. Acad. Sci. USA., février 2009, Lire l'article en ligne (open access)
  9. Université Autonome de Barcelone, Institut Catalan d'Oncologie, Conseil Supérieur de Recherches Scientifiques (CSIC), avec l'aide de l'Hôpital Universitaire de Bellvitge de Barcelone
  10. Source : Journal espagnol : El Pais en ligne (2005 05 04) citant la revue médicale Environmental Health Perspectives, 2007
  11. Rockey DC, Cello JP, Evaluation of the gastrointestinal tract in patients with iron-deficiency anemia, N Engl J Med 1993;329 :1691-5
  12. PJ Pickhardt, NEJM, Déc 2003
  13. PJ Kim, NEJM, Oct 2007
  14. O'Connell et al., J Natl Cancer Inst 2004;96 :1420-5)
  15. ASCO 2007
  16. Jonker DJ, O'Callaghan CJ, Karapetis CS et Als. Cetuximab for the treatment of colorectal cancer, N Eng J Med, 2007;357 :2040-2048
  17. Winawer et al. , 1993 NEJM, 329 :1977
  18. Johnson CD, Mei-Hsiu Chen, Toledano AY et Als. Accuracy of CT Colonography for Detection of Large Adenomas and Cancers, N Eng J Med, 2008;359 :1207-1217
  19. Cummings and Bingham, 1998, BMJ, 317 :1636
  20. Meyerhardt JA, Niedzwiecki D, Hollis D, Association of dietary patterns with cancer recurrence and survival in patients with stage III colon cancer, JAMA, 2007;298 :754-764
  21. chimioprévention
  22. Chan AT, Ogino S, Fuchs CS, Aspirin use and survival after diagnosis of colorectal cancer, JAMA, 2009;302 :649-658
  23. Malila N, Oivanen T, Malminiemi O, Hakama M, Test , episode, and programme sensitivities of screening for colorectal cancer as a public health policy in Finland : experimental design, BMJ, 2008;337 :a2261
  24. Lieberman DA, Screening for colorectal cancer, N Eng J Med, 2009;361 :1179-1187
  25. Hewitson P, Glasziou P, Irwig L, Towler B, Watson E, Screening for colorectal cancer using the fæcal occult blood test , Hemoccult, Cochrane Database Syst Rev, 2007; (1)  :CD001216
  26. Winawer S, Fletcher R, Rex D et als. Colorectal cancer screening and surveillance : clinical guidelines and rationale -- update based on new evidence, Gastrœnterology, 2003;124 :544-560
  27. Ahlquist DA, Sargent DJ, Loprinzi CL et als. Stool DNA and occult blood testing for screen detection of colorectal neoplasia, Ann Intern Med, 2008;149 :441-450


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